A l’occasion de la grande conférence sur le climat, la classe de 2 APR aborde le réchauffement climatique sous un angle nouveau. Nous nous sommes demandé comment, à notre niveau nous pouvions participer pour réduire notre empreinte écologique et surtout faire baisser nos émissions de Gaz à Effet de Serre. Une des solutions retenues est de diminuer notre consommation de produits animaux. En effet, l’élevage est à l’origine de 14,5 % des GES émis dans le monde (source : FAO). D’ailleurs, le 5è rapport du GIEC (Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) recommande une diminution importante de la consommation de viande, ce serait aussi efficace que de diviser par 2 le parc automobile mondial.
En PPCP (Projet Pluridisciplinaire à Caractère Professionnel), les élèves ont donc étudié l’impact de la consommation de produits carnés sur le réchauffement climatique.
Puis nous avons visionné un documentaire d’Arte sur les alternatives végétales que nous pourrions cuisiner.
https://www.youtube.com/watch?v=JkfQgAXbYoc
Il ne restait plus qu’à expérimenter. Ainsi, lors de chaque séance de cuisine, nous confectionnons un plat classique et le même plat sans produits animaux. Nous en profitons pour déguster et comparer. Ici la recette du clafoutis. Là, celle de la mayonnaise au surprenant goût de sauce salade sans oublier celles de quelques gâteaux d’une simplicité enfantine.
A cela s’ajoute notre travail sur l’importance du cuisiner maison, à base de produits locaux et de saison, toujours dans le but de diminuer les GES. Pour la plupart des recettes confectionnées, nous les comparons avec leur version industrielle.
https://www.youtube.com/watch?v=SXNQO4RIgYM
En sciences de l’alimentation, les élèves étudient la composition nutritionnelle des deux plats. En mathématiques, ils calculent le coût de revient et en PPCP on aborde l’impact environnemental et éthique du plat. Il s’agit de mener l’enquête auprès des fabricants en leur posant des questions qui semble –t-il les dérangent beaucoup et auxquelles ils sont incapables de répondre (ex : « Pouvez- vous nous certifier que le plat ne contient pas d’OGM, pouvez-vous nous certifier que les aliments importés n’ont pas occasionné le travail d’enfants ? »…).
La cuisine végétale est fortement plébiscitée par les élèves, toujours enthousiastes à l’idée de découvrir de nouvelles saveurs. En cela, ils participent à l’élaboration d’une cuisine inventive et d’avenir. Le cuisiner maison revient également en force, en collectivité comme en restauration commerciale où la clientèle veut être rassurée sur le contenu de son assiette. Ainsi, nous les préparons pleinement à une insertion professionnelle réussie.
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